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Les droits des femmes et des personnes de la diversité de genre sont attaqués un peu partout dans le monde. La montée de la droite a des conséquences réelles sur : 

  • le droit à l’avortement et l’accès aux soins reproductifs;

  • la diminution des services sociaux et de la santé (par ex., en cas de violence domestique);

  • les coupures dans l’éducation.

 

Les conséquences sont non seulement vécues ici mais aussi partout dans le monde. Les femmes, les filles et les personnes de la diversité sexuelle et de genre sont toujours et resteront toujours des victimes collatérales du recul des droits civils et humains notamment en temps de guerres et génocides qui en sont des manifestations tangibles.

 

Être solidaire face aux luttes que nous partageons, et ce, malgré la fragilisation du tissu social et la polarisation des idées est primordial. Il faut s’unir et lutter ensemble contre les violences sexistes et genrées.

 

La campagne 2025 « 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes » met l’accent sur deux sous-thématiques vécues, notamment, au Canada : 

  • les violences à caractère sexuel;

  • les violences vécues par les femmes migrantes.

 

Les violences à caractère sexuel sont un fléau à travers le monde. Elles peuvent prendre plusieurs formes comme les agressions à caractère sexuel, les violences obstétricales, mais aussi les attaques sur les droits reproductifs dont le droit à l’avortement. 

La violence domestique et conjugale

Au Canada, en 2018, selon l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP), 12% des femmes et 11% des hommes ayant été en couple ont déclaré avoir subi au moins une forme de violence entre partenaires intimes (violence psychologique, physique et sexuelle) au cours de l'année précédant l'enquête, que ce soit dans le cadre d’une relation intime actuelle ou passée. Si l’on considère la violence vécue depuis l’âge de 15 ans, ces prévalences s’élèvent à 44 % chez les femmes et à 36 % chez les hommes. 

 

Au Québec, en 2021, les femmes représentaient 76,4 % des victimes d’infractions commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime déclarées par la police. 

Au Canada, en 2021, le taux de victimisation était près de quatre fois plus élevé chez les femmes et les filles que chez les hommes et les garçons (537 par rapport à 147 par 100 000 personnes). 

 

« Au Québec, de 2013 à 2022, le taux d’infractions sexuelles a plus que doublé. Il est passé de 66,3 infractions pour 100 000 personnes en 2013 à 139,2 infractions pour 100 000 personnes en 2023. »

 

« La majorité des auteurs présumés d’infractions sexuelles (81 %) sont connus de leur victime. 

  • Plus du quart (27 %) des auteurs présumés d’agressions sexuelles sont une ou un partenaire intime actuel ou ancien. Dans un cas sur cinq (21 %), ils sont une connaissance de la victime et dans plus d’un cas sur dix (12 %), un ami ou une amie. 

  • Pour les autres infractions d’ordre sexuel, les auteurs présumés sont plus souvent un membre de la famille immédiate (21 %), une connaissance (19 %) ou une ou un partenaire intime actuel ou ancien (11 %). » 

Le droit à l’avortement

 

​​« L’IVG en 2025 : panorama du droit à l’avortement dans le monde 

  • En bref, selon les pays, l’avortement est autorisé…

    • Sur demande, sans restriction et avec un délai dans 77 pays; 

    • Pour des raisons socioéconomiques dans 12 pays; 

    • Seulement sur motif médical dans 47 pays; 

    • Uniquement pour sauver la vie de la mère dans 44 pays; 

    • Strictement interdit dans 21 pays. » 

« Les pays autorisant et interdisant l’avortement enregistrent le même nombre de recours : 37 personnes sur 1000 contre 34/1000. » ​

Les violences obstétricales et gynécologiques

« Environ 60 % des médecins et 11 % des futur·es professionnel·les en santé admettent avoir commis un acte pouvant être perçu comme une violence obstétricale. » 

« 79 % des femmes ont rapporté avoir subi de mauvais traitements lorsqu'elles divergeaient d'opinion avec leur prestataire de soins sur leur accouchement » 

 

Pour en savoir plus

Violences à caractère sexuel

Au Québec et au Canada, pour avoir accès à certains services sociaux et de santé, il faut avoir au moins la résidence permanente ou bien carrément la citoyenneté canadienne. Cela crée des injustices et des inégalités dans la façon dont les personnes qui vivent ici sont traitées et accueillies, notamment dans les services de soins. 

 

« Le processus d’immigration (changements de rôle, exposition à de nouvelles valeurs, etc.) peut déclencher ou augmenter la violence conjugale vécue par les femmes immigrantes. » 

 

« Les femmes immigrantes font face à de nombreuses barrières structurelles dont l’accès à des services adaptés à leur réalité qui peuvent les rendre plus vulnérables de subir ou d'être maintenue dans une situation de violence conjugale. »

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« Le parcours migratoire ainsi que les défis de l’intégration à la société d’accueil constituent deux dimensions essentielles à considérer dans la prévention de la violence conjugale auprès de la population immigrante. »

 

Pour en savoir plus 

Violences vécues par les personnes migrantes au Canada

Nos droits sont menacés et interdépendants, et ce qui se passe ailleurs dans le monde a une incidence ici. Que ce soit à travers le mouvement des populations, les politiques de droite et d’austérité, il est nécessaire que nous soyons solidaires puisque nous vivons dans le même monde, prenons part à la même lutte, et devons donc partager un même espoir.

Même monde, mêmes luttes, même espoirs

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